martine le coz
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En 2009, nous rencontrons Martine Le Coz à la librairie de l'Orient.
Elle venait de publier Le Jardin d'Orient, récit romancé de la captivité, au Château d'Amboise, du grand résistant algérien l'Émir Abdelkader. Était-ce providentiel ? Sachant qu'aussitôt, ou presque, est née une amitié certaine nourrie par l'idée de publier ensemble un ouvrage illustré sur les Histoires des Prophètes dans le Coran.
Enfouies dans notre mémoire ou méconnues, les histoires des Prophètes sont une initiation à l'Amour de Dieu, à la vie de l'Homme et, selon nous, une excellente introduction au Coran. -
Le roi de la montagne ; l'épopée du roi Salhesh
Martine Le Coz
- MASSOT EDITIONS
- 3 Janvier 2019
- 9791097160548
À la suite du Mahabharata et du Ramayana, voici l'histoire du Roi de la Montagne, contée selon la tradition orale et transcrite pour la première fois dans son intégralité par Martine Le Coz à partir de récits, peintures et dessins qu'elle a collectés sur place en Inde du nord, à la lisière indo-népalaise.
Le texte inédit fait mouche aujourd'hui. Son héros porte le message de la justice sociale, il fait place aux femmes et invite à la responsabilité universelle et la protection du Vivant prônée par le Dalaï Lama. Son mérite est reconnu par les historiens : le héros a bel et bien instauré la fraternité comme mode de gouvernement aux alentours du VIIe siècle, dans une région s'étendant du Gange à l'Himalaya.
Le jeune Jaybhardan parvenu à l'âge de prendre les responsabilités de son rang, guidé par une lumière intérieure, refuse à la fois de se marier et son rôle d'héritier sur le trône. Il choisit de renaître au sein des intouchables par l'entremise d'une sage-femme nommée Urmila. Quittant le royaume avec ses éléphants, il parvient sur les terres du roi Bhim Sain qui les dirige vers le jardin merveilleux de Pakaria où vit sa fille Chandravati.
Entouré de compagnons de plus en plus nombreux, Salhesh doit encore renouer avec le féminin et les forces magiques de la Nature afin de réaliser l'Unité originelle.
À l'issue d'un voyage initiatique, il rétablit la très ancienne union entre le Devoir et l'Amour comme mode de gouvernement et cède place à la sage-femme Urmila pour qu'elle mette au monde une humanité éclairée par l'attention à autrui, le dialogue et le respect du Vivant.
Martine Le Coz a reçu le soutien de la Fondation des Arts Ethniques, de l'Institut de l'Art du Mithila, d'historiens de l'université de New Delhi et de Patna ainsi que des historiens et artistes locaux. L'essentiel du récit lui a été transmis directement par une famille de la communauté dalit (« opprimée ») des Dusadh avec laquelle elle entretient une relation forte de partage et de confiance. Le Roi de la Montagne, à la fois très poétique et littéraire, n'est donc pas une oeuvre personnelle de fiction, mais bien la transcription de « l'épopée des intouchables ».
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Mariée à l'homme dont elle est tombée amoureuse à quatorze ans, prise par sa vie d'écrivain, d'épouse et de mère de famille, Martine Le Coz a longtemps passé sous silence un don extraordinaire : celui de percevoir le monde invisible qui nous entoure.
La mort brutale de François, son époux, va la mettre devant le fait accompli : quelques semaines après son décès, il lui apparaît dans le salon... Au fil du temps, Martine apprend à vivre avec ce talent et entreprend de communiquer avec les défunts par l'intermédiaire d'un pendule. C'est ainsi qu'elle rencontre Nikola Tesla, qui devient alors un interlocuteur fidèle et régulier. Au gré des contacts ainsi noués, elle se découvre également un talent de guérisseuse, qu'elle accepte volontiers en le mettant au service de ses proches, mais aussi au service des animaux ou des plantes. Une petite mesure d'inachevé est un témoignage aussi poignant que tonique où règne, malgré les aléas tristes de l'existance, un amour sans limites pour l'humanité et le Vivant.
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Terre d'Orient, le Rajasthan séduit par ses palais, ses temples, ses forts et son désert qui semblent être les gardiens d'histoires fabuleuses. Pays des rois, ses décors magiques et fastueux évoquent les destins héroïques ou tragiques de maharajas et de princesses d'un autre âge. Ces seigneurs donnaient alors de nombreuses réceptions et des musiciens se déplaçaient de palais en palais accompagnés de danseuses pour animer ces fêtes. Rahis Bharti, fondateur du groupe Dhoad, est le descendant d'une lignée de musiciens rajasthanis. Il a grandi à Jaipur, au son des tabla. Héritier d'une tradition musicale et spirituelle séculaire, Rahis offre désormais au monde une présentation inédite et inouïe d'un Rajasthan presque oublié, que les tribulations politiques, sociales et religieuses du XXe siècle étaient sur le point d'effacer. Page à page, l'épopée de Rahis invite à la découverte du Rajasthan, de sa culture, de son passé et de ses possibles.
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L'oracle des Sept Saris offre une approche culturelle indienne pour aborder notre psyché.
Il interroge, éveille et révèle pour nous libérer de nos conditionnements : il tend à favoriser une nouvelle prise de conscience en éclairant la relation au monde, à soi-même et à autrui.
De grands aspects de l'hindouisme y sont réunis donnant une teneur philosophique et spirituelle à ces cartes.
Cet oracle éveille à une meilleure relation au monde, à soi-même et à autrui. Le miroir oriental replace le corps dans le cosmos et reconduit l'esprit qui oscille entre le réel et l'illusoire vers la paix de l'unité et l'énergie d'amour.
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Catherine d'alexandrie ou la philosophie defaite par la foi
Martine Le Coz
- Éditions du Rocher
- 23 Février 1999
- 9782268030944
Alexandrie, au début du me siècle: Catherine meurt, martyre, lors de la dernière vague de persécution, soit le dernier acte de la résistance romaine au christianisme, avant l'avènement de Constantin. Sur la base commune de l'héritage philosophique grec et dans l'ambiguïté de leurs perspectives universalistes, deux formes de pensée s'affrontent. La proposition chrétienne d'un salut individuel ruine la notion romaine d'État cimenté par les rites traditionnels. Au coeur de la Promesse, le mystère pulvérise la philosophie. Nombreux sont ceux qui font le saut de la foi et sacrifient leur vie pour l'incertain bénéfice de l'éternité. L'Église les déclare saints. Au Moyen Âge, les légendiers recueillent les témoignages prodigieux de la sainteté, ce lien étrange entre l'homme et Dieu, et ce ravissement au sein d'un abîme. Mystique impétueuse en fusion avec le principe même de l'Être, Catherine nous découvre, du milieu d'un champ de questions, ce qui reste pour nous aujourd'hui l'expérience d'une liberté extraordinaire.
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Un groupe d'hommes s'arrache à la noirceur de l'océan et surgit dans la fulmination des couleurs, derrière un Noir sémaphore : c'est Le Radeau de la Méduse, le tableau de Géricault. Cet homme, l'esclave Alpha, plus grand que les autres sur la toile, fait signe, tendu vers le ciel. De tous les personnages, il est celui qui porte la responsabilité du sens. Celui qui sauve sur un radeau ceux qui l'ont opprimé à bord de la frégate naufragée la Méduse. Héros du roman, il est le symbole de l'espérance collective et de la délivrance. Géricault l'a voulu tel pour protester contre l'esclavage colonial. Martine Le Coz en restitue avec foi toute l'humanité.
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Paris, 1832.
Le choléra tient la ville, se faufile dans les faubourgs et traque les beaux quartiers. Partout l'on meurt, jusque dans les ministères. On murmure que c'est là un châtiment divin. Fils d'un planteur et d'une esclave haïtienne, le docteur Lodran soigne son prochain. Les poitrines sont encore gonflées des clameurs révolutionnaires : l'esprit de la Liberté souffle, l'Égalité se cherche... Céleste, seize ans, réclame par amour pour Lodran ce que l'on appelait alors " l'égalité de l'épiderme ".
Comme son oncle, le peintre paysagiste Paul Huet, aux côtés d'Alexandre Dumas ; comme le vieux prêtre partisan de Lamennais... tous gens de bonne volonté, êtres lumineux. Roman historique, où se mêlent intrigues et pittoresque, Céleste est avant tout un roman d'amour et sur l'amour.
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La première transcription de " l'épopée des intouchables " , celle du roi de l'Himalaya.
À la suite du Mahabharata et du Ramayana, voici l'histoire du Roi de la Montagne, contée selon la tradition orale et transcrite pour la première fois dans son intégralité par Martine Le Coz à partir de récits, peintures et dessins qu'elle a collectés sur place en Inde du nord, à la lisière indo-népalaise.
Le texte inédit fait mouche aujourd'hui. Son héros porte le message de la justice sociale, il fait place aux femmes et invite à la responsabilité universelle et la protection du Vivant prônée par le Dalaï Lama. Son mérite est reconnu par les historiens : le héros a bel et bien instauré la fraternité comme mode de gouvernement aux alentours du VIIe siècle, dans une région s'étendant du Gange à l'Himalaya.
Le jeune Jaybhardan parvenu à l'âge de prendre les responsabilités de son rang, guidé par une lumière intérieure, refuse à la fois de se marier et son rôle d'héritier sur le trône. Il choisit de renaître au sein des intouchables par l'entremise d'une sage-femme nommée Urmila. Quittant le royaume avec ses éléphants, il parvient sur les terres du roi Bhim Sain qui les dirige vers le jardin merveilleux de Pakaria où vit sa fille Chandravati.
Entouré de compagnons de plus en plus nombreux, Salhesh doit encore renouer avec le féminin et les forces magiques de la Nature afin de réaliser l'Unité originelle.
À l'issue d'un voyage initiatique, il rétablit la très ancienne union entre le Devoir et l'Amour comme mode de gouvernement et cède place à la sage-femme Urmila pour qu'elle mette au monde une humanité éclairée par l'attention à autrui, le dialogue et le respect du Vivant.
Martine Le Coz a reçu le soutien de la Fondation des Arts Ethniques, de l'Institut de l'Art du Mithila, d'historiens de l'université de New Delhi et de Patna ainsi que des historiens et artistes locaux. L'essentiel du récit lui a été transmis directement par une famille de la communauté dalit (" opprimée ") des Dusadh avec laquelle elle entretient une relation forte de partage et de confiance. Le Roi de la Montagne, à la fois très poétique et littéraire, n'est donc pas une oeuvre personnelle de fiction, mais bien la transcription de " l'épopée des intouchables ". -
La tour de Wardenclyffe ou la prodigieuse invention de Nikola Tesla
Martine Le Coz
- Michalon
- 22 Septembre 2011
- 9782841865765
« Notre voisin est un savant, avait déclaré Wild père. Si tu le croises, mon garçon, tiens-toi bien, et regarde ses yeux. Poule mouillée comme tu es, tu fileras en courant : ces yeux-là ne se fabriquent pas en Amérique, et je ne parle pas de la couleur. Des yeux qui cherchent. Même pas sûr que le bon Dieu ait répertorié leur propriétaire parmi Ses créatures. » Vingt ans plus tard, Thomas Théobald Wild retrouve une lettre qui porte la signature de son illustre voisin : Nikola Tesla. Surgit le croquis de la tour de Wardenclyffe, la plus formidable invention de Tesla. Entre le jeune homme et lui, dans l'outre monde, la communication va s'établir afin que Tesla délivre son ultime message à la génération à venir.
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Autour de Madhubani, en Inde du Nord, les femmes peignent, dit-on, depuis toujours. Dans la plaine du Gange qui s'étend au pied de l'Himalaya, les mères enseignent à leurs filles l'art du dessin comme prière. Jusqu'à ce jour, le fil ne s'est pas rompu, mais une mutation déterminante s'opère dans le sillon de la pratique ancienne où se succédaient, presque à l'identique, les représentations divines... Leurs portraits, réunis ici, témoignent de la profonde aventure qu'elles commencent à vivre. (Illustrations en couleur).
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L'Homme electrique est le roman d'un aventurier de l'esprit : Nikola Tesla. Découvreur du courant alternatif, surnommé l'Artiste de la science, Tesla a pensé notre internet à l'époque où les roues de vélo étaient en bois et où New York s'éclairait avec des becs de gaz. Rival et vainqueur d'Edison lors de la fameuse guerre des courants, ami du romancier Marc Twain, Tesla fascine, son histoire bouleverse, sa destinée inquiète. Tout commence dans les Balkans en 1856. Serbo-croate, Tesla naît la même année que Freud : les ressorts psychologiques sont en action tout au long du roman. Car il y a drame et même tragédie dans l'existence de Tesla qui, dès sa jeunesse, engage une lutte solitaire contre les dogmatismes de son temps.
A travers la figure vibrante de cet homme aux intuitions fulgurantes, son intelligence de l'énergie détachée des visées mercantiles, ses excentricités et ses déchirures, Martine Le Coz pose la question d'une conscience fraternelle haute et libre.
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Amboise, 1848. En dépit de sa méfiance, l'abbé Robion va rencontrer Abdelkader, bâtisseur d'un État algérien moderne, retenu en captivité dans la ville fortifiée après sa résistance farouche à la France. Un lien métaphysique et une immense amitié vont peu à peu se nouer entre le chrétien et le musulman. À travers le dialogue de ces êtres authentiques, Martine Le Coz nous offre un voyage spirituel et historique passionnant, une invitation à la tolérance emplie de poésie et d'élégance.
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Editions du Rocher,
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20 x 13.5 cm, 126 pages
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21x13x2cm. Broché.
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L'épouse d'Aménophis III met au monde un fils à tête d'oeuf. Mauvais présage, disent les oracles. A la mort de son père, l'héritier proclame Dieu unique, Aton le solaire. L'Égypte tremble. A Thèbes, les prêtres implorent le jeune pharaon de préserver la multitude des dieux. Marié à Néphertiti, il bâtit la Cité de l'Horizon où il exhorte son peuple à la communion nouvelle. Les prêtres insoumis poursuivent leurs célébrations, invoquent les forces de la magie et l'ombre se profile derrière la silhouette du pharaon.
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Le rire de l'arbre au milieu du jardin
Martine Le Coz
- Éditions du Rocher
- 4 Octobre 2000
- 9782268037684
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Un jour, je courrai vers son soleil. Déjà, je la devine. D'autres l'ont vue. Des yeux effarés l'ont vue. Des yeux noirs pleins de bleu, ils l'ont vue. Des myopes et des mal plantés. Des trop vieux et des pas assez. Des qui ne la méritaient pas, des méchants qui jettent de mauvais jets. Des faux. Et les pas murs et les laids l'ont vue, même pleins de haine l'ont vue. Les vides pleins d'elle, vue. L'ont vue les noirs, et bleus. L'ont vue les laids, et bleus. Et les vieux yeux, bleus. Les hommes borgnes jetaient l'âme d'un seul côté, ils l'ont vue. Les aveugles jetaient les yeux dedans. Vue. Et les morts. Pareils comme les vivants, vue. - Un jour, disait l'Ami, les yeux clos et le sourire entrouvert, je la connaîtrai. En quête de la Beauté, l'Ami explore les voies du monde, traverse la tristesse et la peur, subit la honte, découvre la bonté et la joie. Au coeur du mystère, frôle-t-il le divin ?
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Paris, 1832.
Le choléra tient la ville, se faufile dans les faubourgs et traque les beaux quartiers. Partout l'on meurt, jusque dans les ministères. On murmure que c'est là un châtiment divin. Fils d'un planteur et d'une esclave haïtienne, le docteur Lodran soigne son prochain.
Les poitrines sont encore gonflées des clameurs révolutionnaires : l'esprit de la Liberté souffle, l'Egalité se cherche... Céleste, seize ans, réclame par amour pour Lodran ce que l'on appelait alors " l'égalité de l'épiderme ".
Comme son oncle, le peintre paysagiste Paul Huet, aux côtés d'Alexandre Dumas ; comme le vieux prêtre partisan de Lamennais... tous gens de bonne volonté, êtres lumineux.
Roman historique, où se mêlent intrigues et pittoresque, Céleste est avant tout un roman d'amour et sur l'amour.
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Gilles de raiz - la confession imaginaire
Martine Le Coz
- Éditions du Rocher
- 2 Mai 2002
- 9782268042688
Gilles de Raiz, retenu par la honte au Premier Ciel, attend d'un humain, pour poursuivre son ascension vers le Père, un signe de fraternité, qu'il le reconnaisse, l'accepte en tant qu'homme au-delà de l'absolution de l'Eglise et du pardon divin.
Or, Dieu observe Gilles, et Gilles ne parvient pas à détacher son regard de la noire pupille de Dieu. A travers sa confession se joue bien sûr le drame de la lumière et des ténèbres. Du côté de la lumière : l'amour du Fils, l'image de Jeanne la Pucelle et celle de l'ami Beaumanoir. Du côté des ténèbres : la pensée intrigante et pervertie, derrière laquelle on devine Satan, aisément reconnaissable sous le masque des mages dont s'est entouré Gilles, mais redoutable quand il prend figure des Justes de l'Histoire.
Gilles lui-même, tiraillé entre le bien et le mal, se divise en deux émanations antagonistes : Angelo, son " âme épargnée ", et le monstrueux frère intime, le Gilles possédé, poussé par le démon au vice et au crime horrible sur d'innombrables enfants. Auprès de lui se tient Thomas l'enlumineur, son maître droit et fort. Le parcours de la vie de Gilles, guerrier, mystique, extravagant en tout, cousu d'or et ruiné tour à tour, alchimiste et dévot, se présente entre Dieu et Satan comme une succession de joutes pour le combat suprême, qui se déroule simultanément entre Gilles et son interlocuteur, car Gilles n'a qu'un but : réduire ce raisonneur pour convertir sa pensée en amour.
Ce livre publié initialement aux éditions du Seuil est le premier roman de Martine Le Coz.