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Francois-Xavier De Guibert
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Une introduction a la philosophie, tome 1 : l'esprit des disciplines fondamentales - les proemes des
Echivard/Bonino
- Francois-Xavier De Guibert
- 24 Juin 2004
- 9782868399373
Il en est de chaque philosophie comme de chaque personne : elle a son style unique, sa manière d'être personnelle et sa disposition propre face au réel et à sa connaissance. Il en est de la pensée de Thomas d'Aquin comme de toute grande pensée philosophique, indépendamment de son intention théologique : il y a, chez elle, une manière philosophique de connaître les différents degrés du réel, du point de vue strictement spéculatif, comme du point de vue pratique, moral et politique. Thomas d'Aquin a consacré quelques dix années de sa vie - au moment de sa pleine maturité philosophique - à commenter Aristote : cela ne montre-t-il pas son souci de recevoir de lui le meilleur de sa formation philosophique, sans pour autant exclure d'autres sources, telles que le néoplatonisme ? Les commentaires étaient précédés d'un Proème (prélude d'un chant ou préambule d'un discours oratoire) qui avait pour but de présenter non seulement l'objet du traité et son intention générale, mais aussi les parties dont il se composait et l'ordre où il se situait dans la discipline principale à laquelle il appartenait. Pour la première fois en France, sont présentés, traduits et commentés tous ces Proèmes aux oeuvres philosophiques principales d'Aristote. Ils donnent un aperçu synthétique et unitaire de toutes les disciplines philosophiques : Logique, Philosophie de la nature, Philosophie morale et politique, Métaphysique. Cette oeuvre représente ainsi une bonne initiation à la philosophie de saint Thomas. C'est aussi, et surtout, une introduction aux premières dispositions intellectuelles nécessaires pour former sa raison philosophique. L'expérience pédagogique acquise en trente années d'enseignement en Terminale confirme l'intuition - déjà ancienne - que l'ensemble de ces Proèmes aide à l'apprentissage de la connaissance philosophique selon l'esprit aristotélicien et thomasien, peut-être d'abord parce qu'ils apprennent à distinguer les objets, les modes de procéder et les finalités de chaque discipline philosophique.
Jean-Baptiste Echivard, docteur en Philosophie, professeur de Philosophie à l'Externat Sainte-Marie de Lyon et à l'IPC - Facultés Libres de Philosophie et de Psychologie, réussit à nous introduire au coeur de la connaissances philosophique. -
L'habitude est prise depuis quelques décennies de commencer les cours de philosophie par la conscience.
Mais la conscience est-elle vraiment première et ne suppose-t-elle pas auparavant une nature qui rend possible tous ses actes ? l'inconscient est, aujourd'hui, une des réalités psychologiques les plus fortes qui nous font douter de l'existence de la liberté. mais existe-t-il vraiment une opposition irréductible et nécessaire entre l'inconscient et la conscience ? l'inconscient n'est-il pas un acte de la mémoire qui est une des facultés de la conscience ? sans la mémoire, un acte de conscience serait-il possible ? doit-on, dans ces conditions, faire de l'inconscient cette réalité obscure et toujours inconnue qui nous rendrait inconnu à nous-même ? l'homme est un être de désirs, dit-on.
Mais de quels désirs parle-t-on ? tous ceux-ci doivent-ils être satisfaits parce que ce sont des désirs ? on oppose, de plus, souvent, la volonté au désir. mais la volonté n'est-elle pas elle-même désir ? l'homme, par la perception sensible, reçoit en lui le réel. mais la perception diffère-t-elle de la sensation ? n'est-elle pas nécessairement relative à la connaissance intellectuelle ? et la connaissance intellectuelle ne serait-elle pas également relative à la perception ou à la sensation ? l'homme vit dans le temps, mais, parfois aussi, il aspire à l'éternité.
Tantôt nous percevons le temps comme facteur de corruption, de vieillissement, tantôt nous pouvons être plus sensible à tout ce qui, dans la réalité, demeure. comment l'homme peut-il alors vivre sa relation aux différentes parties du temps que sont le passé, le présent et l'avenir ? quelle conscience a-t-il de son existence temporelle ? pour vivre, toute conscience dépend d'autrui. mais autrui a pour nous de multiples significations qui ne sont pas interchangeables : du voisin de palier, à notre père ou à notre collègue, beaucoup d'autrui se présentent à nous ? que peuvent représenter ces diverses significations ? toutes ces questions vont nous permettre de mieux comprendre la spécificité du sujet humain.
Car l'homme n'est pas d'abord un objet parmi d'autres objets ; il n'est pas une partie de la nature au même titre que d'autres êtres naturels, comme les plantes ou les animaux. il est sujet de ses actes, capable de liberté et de responsabilité ; sujet de droits et de devoirs dans les différentes communautés sociales auxquelles il participe. comme le xxe siècle a connu, avec, par exemple, les totalitarismes nazi et marxiste, des temps de barbarie qui ont bafoué radicalement la dignité de l'homme comme sujet de ses actes, il est bon de comprendre, philosophiquement, les causes qui font de l'homme, malgré certains déterminismes psychologiques, un sujet de ses actes.
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La folie des modernes - reponse a andre comte-sponville et a luc ferry
Isabelle Prêtre
- Francois-Xavier De Guibert
- 11 Octobre 2000
- 9782868396532
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Histoire de l'univers et sens de la création (édition 2006)
Claude Tresmontant
- Francois-Xavier De Guibert
- 5 Octobre 2006
- 9782755401172
A l'aube du XXIe siècle, le premier problème qui s'impose au monothéisme, annoncé aux Hébreux et achevé par le Christ, c'est d'abord la question de savoir s'il va finir par être intelligible pour les nations païennes auxquelles il est destiné.
C'est un problème de langue. La Révélation qui a constitué le monothéisme hébreu a été communiquée en hébreu, puis traduite en grec, puis traduite en latin, puis dans les langues des nations. Je ne sais pas ce qui se passe ailleurs, mais je sais qu'en France la plupart du temps les enfants comme leurs aînés ne comprennent pas le sens des mots et des termes dans lesquels et par lesquels est formulé le message du monothéisme chrétien.
Immédiatement après se pose la deuxième question : ce message a-t-il un intérêt ? Est-il désirable pour les païens de toutes les nations ? Car toutes les nations sont aujourd'hui comme hier païennes. Pour que le monothéisme hébreu et chrétien soit désirable, encore faut-il qu'il soit présenté dans l'intégralité de son contenu, c'est-à-dire qu'il manifeste et fasse connaître la finalité de la Création, qui est la finalité de l'Univers.
C'est cette finalité qui est l'objet du désir naturel de l'homme. Enfin, troisième point essentiel, l'humanité est de plus en plus formée par les sciences expérimentales et c'est un grand bien pour elle. L'intelligence humaine apprend à distinguer le réel du fantasme, l'expérience du mythe, la pensée rationnelle du délire. Elle apprend quels sont les critères de la vérité et les critères de la certitude.
Non seulement le message que constitue le monothéisme chrétien doit être présenté en sorte qu'il soit intelligible, non seulement il doit être présenté en sorte qu'il soit désirable, mais de plus il doit être exposé de telle sorte que l'intelligence humaine puisse s'assurer qu'il est vrai. La question centrale, c'est d'intégrer les connaissances que nous sommes en train d'acquérir par les sciences de l'Univers et de la Nature, et les connaissances qui nous sont communiquées par la Révélation, autrement dit d'intégrer l'enseignement de la Création et l'enseignement de la Révélation dans l'unité d'une vision du monde intelligible, désirable et vérifiable.
Nous avons réuni ici sept conférences, elles portent sur ces problèmes.
C.T.
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Mars 1909 est une date capitale dans l'histoire de la pensée russe : sept intellectuels de renom (Nicolas Berdiaev, Serge Boulgakov, Mihail Guershenzon, Alexandre Izgoiev, Bohdan Kistiakovsky, Piotr Struve, Simon Frank) se rassemblent pour signifier leur malaise à l'égard de l'évolution radicale et nihiliste de leurs confrères, et leur crainte qu'une telle évolution ne débouche sur une crise sans précédent...
Bien que d'horizons très différents, tous avaient en commun de vouloir un renouveau de la pensée fondé sur la " primauté de la vie spirituelle ", la défense du droit, le respect primordial de la personne humaine. Le recueil de leurs interventions, jalons, connut tout de suite un immense succès et reste aujourd'hui une référence pour l'intelligentsia russe. Cent ans après la publication des jalons, huit intellectuels de différentes confessions chrétiennes, catholiques, protestants et orthodoxes, et de différentes nationalités, allemande, américaine, anglaise, française, italienne, russe, ukrainienne ont tenu à faire mémoire de ce texte prophétique.
En ces temps de mondialisation, les trésors spirituels nationaux doivent être assimilés par les autres traditions intellectuelles. Qu'il s'agisse des promesses de la phénoménologie de la donation ou des implications de la théologie oecuménique et sociale, des consensus nouveaux apparaissent. Devant l'effondrement quasi simultané des " modèles " socialistes et capitalistes, il est d'un grand intérêt de découvrir aujourd'hui que la désillusion contemporaine à l'égard des idéologies et la " passion du réel " a déjà plus d'un siècle.
Face à la perte totale de repères aujourd'hui une nouvelle génération d'intellectuels pourra-t-elle, cette fois, être entendue ?
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Il est admis, depuis la Critique de la Raison Pure et les travaux de l'école empiriste, que la question de Dieu relève moins de la pensée rationnelle que d'un choix personnel, d'une croyance. C'est ainsi que Dieu s'est trouvé exclu de la vie sociale et enfermé dans la seule sphère privée.
C'est pourtant cette opinion que Jean Cachia prétend mettre en question dans cet ouvrage puissant, érudit et simple à lire. Non, la question de l'existence de Dieu n'échappe pas à la pensée rationnelle ; bien au contraire, cette dernière peut montrer pourquoi Dieu ne peut pas ne pas être. Il convient ensuite d'en tirer toutes les conséquences. -
Montagne rendu aux siens Tome 3 ; vivre heureusement
Michel Bouvier
- Francois-Xavier De Guibert
- 16 Avril 2010
- 9782755403756
Dans l'un de ses premiers textes, Pascal désigne Montaigne comme " l'incomparable auteur de L'art de conférer ".
Il suggère ainsi que le chapitre VIII du livre III des Essais qui porte ce titre est essentiel, et rayonne toute la sagesse chrétienne de Michel Eyquem. Dans ce livre III, Montaigne s'occupe un peu plus précisément de lui-même. Il s'y dit humaniste dans un sens tout charitable : " Mon être se construit au contact des autres hommes... des proches que Dieu nous donne. " Car Montaigne n'est pas un chrétien humanitariste à la mode " déstructurée " d'aujourd'hui.
Pour lui, comme pour saint Augustin (celui du De agone christiano), la vie du chrétien est un combat héroïque, mais c'est aussi, par là même et sans paradoxe, un combat joyeux qui procure un vivre heureusement hautement préférable au mourir heureusement des stoïciens. Voilà l'enseignement capital du troisième livre de Michel Bouvier: la joie qu'il y a à chercher vigoureusement la sagesse, c'est-à-dire à chercher son âme véritable et la vérité qui y siège.
Avec Montaigne, le chrétien doit donc essayer d'être fort... car c'est cet essai même qui rend fort.
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Nouveau discours de la méthode
Magnard/Clement
- Francois-Xavier De Guibert
- 25 Septembre 2008
- 9782755402865
Après les quatre volumes qui présentaient l'esprit des grandes disciplines philosophiques, d'une part, et chacune d'entre elles, d'autre part, ce dernier volume clôturera cette introduction à la philosophie proposée à partir des proèmes que saint Thomas a composés aux oeuvres principales d'Aristote qu'il a commentées. Dans ce cinquième tome sont présentées, traduites et expliquées les questions V et VI (a. 1 et 2) du commentaire de saint Thomas au De Trinitate de Boèce qu'il est seul à avoir commenté au Moyen-Age. Ce texte constitue une des meilleures introductions que l'on puisse avoir à la manière dont saint Thomas envisage la nature de la connaissance, celle de l'abstraction, des divers modes de procéder des sciences spéculatives, mathématiques, philosophie de la nature, métaphysique. Dans ces pages, Thomas a comme composé son Discours de la Méthode, unifiant les mathématiques, les sciences de la nature et la métaphysique avec la sagesse théologique. D'une certaine manière sont manifestées toutes les possibilités de l'acte de connaître. Ce texte peut ainsi contribuer à unifier ce que trop souvent nous avons tendance à considérer comme désuni: la métaphysique, les "sciences" physico-mathématiques et la théologie. Du moins est-il une pièce importante à verser pour expliquer l'unité des divers savoirs: philosophiques, "scientifiques" théologiques.
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L'Apparition de l'homme : Le point de vue scientifique
Jean Piveteau
- Francois-Xavier De Guibert
- 15 Janvier 1990
- 9782868390943
170 pp. Collection Science et métaphysique .
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Voici douze études philosophiques dont les thèmes sont d'une incontestable actualité : philosophie et christianisme, le choix d'un maître, classification des sciences, excellence de l'ontologie, existence de Dieu, connaissance divine et liberté humaine, origine du monde matériel, évolution, principe de rincipe de causalité, anthropologie, problème du mal, Providence et condition humaine. Ces thèmes sont traités d'une manière très personnelle et l'auteur n'hésite pas à rejeter les idées reçues : il y a des philosophes chrétiens , mais il n'y a pas de philosophie chrétienne ; il n'y a qu'une démonstration rigoureuse et complète de l'existence de Dieu ; la prescience éternelle de nos actes libres est impossible ; le monde matériel n'a pas toujours existé ; l'évolution suppose une Intelligence créatrice ; le mal n'est pas seulement privation d'un bien ; la condition humaine serait absurde et désespérante sans l'au-delà de la mort. Tous ces exposés portent la marque de la grande clarté et de la rigueur qui caractérisent les travaux du Professeur de Louvain.
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Faut-il bruler les arabes de france ? - arabisme et francite, hier, aujourd'hui, demain
Smahi Farid
- Francois-Xavier De Guibert
- 15 Octobre 1996
- 9782868394224
Je n'ai pas la prétention de résoudre à moi seul le problème de l'immigration qui touche mon pays, la France, mais je veux par ce livre être l'interprète d'un grand nombre de Français issus de l'immigration ; j'ai ouvert mon coeur, ce coeur est français, sans rien retirer de ce que je dois à ma famille algérienne, à ma culture arabe, et à la religion musulmane dans laquelle j'ai été élevé... A partir de l'histoire du monde Arabe en passant par celle des rapports tumultueux de la France et de l'Algérie, Farid Smahi aborde avec courage et franchise le problème douloureux de l'immigration. Il part du constat qu'il y aura dans quelques années en France 7 millions de citoyens binationaux essentiellement d'origine arabe. Il considère que seule une remise en question de la binationalité permettra de résoudre la question fondamentale de l'intégration dans la dignité de nos concitoyens issus de l'immigration. Il faut leur donner la possibilité de faire ainsi librement le choix clair et fondateur de toute citoyenneté. Fort de son expérience d'éducateur il propose pour y parvenir quelques solutions concrètes qui permettraient, il en est convaincu, de sortir du dilemme absurde de l'inacceptable rejet ou de la lâcheté impuissante devant l'avenir.
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Nouvelles considerations sur la raison humaine
André Gandillon
- Francois-Xavier De Guibert
- 23 Mai 1997
- 9782868394651
A tout homme se pose la question primordiale de déterminer quelles sont les règles sur lesquelles il est possible de fonder la validité de ses actes. A l'expérience, et contre Kant, tout ordre humain ne peut être légitime que dans la mesure où il se conforme aux lois de l'ordre universel qu'il ne peut transgresser sous peine de se voir détruit, par suite des désordres qui en résultent inévitablement. Tout acte, pour être légitime, doit correspondre à une vérité réelle, c'est-à-dire la vérité seule et unique qu'autorise la réalité, celle de l'ordre universel. Quelle est la capacité de la raison humaine à appréhender en vérité ces réalités normatives ? Entreprendre une réflexion sur la notion de légitimité de l'action humaine et de ses multiples conséquences, sous toutes les formes qu'elle peut revêtir - la légitimité du pouvoir d'Etat n'est pas la moindre - conduit donc à entreprendre, avant tout autre travail sur ce sujet, une Critique de la raison . Tel est l'objet du présent ouvrage, premier d'une série de trois dont le fil conducteur est la quête de la légitimité de l'action.
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Pour des etats-generaux de la souverainete nationale
Alain Bournazel
- Francois-Xavier De Guibert
- 4 Septembre 1998
- 9782868395313
La France est aujourd'hui confrontée à deux nécessités impérieuses: - préserver et renforcer la souveraineté nationale, - organiser une Europe pacifique et unie.
Ces deux objectifs sont, l'un et l'autre, essentiels. Loin d'être contradictoires, comme on voudrait le faire croire, ils sont rigoureusement complémentaires. Malheureusement, le traité d'Amsterdam, qui prolonge et amplifie le désastreux traité de Maastricht, condamne l'existence même de la France. Les états-généraux, c'est le recours au pays profond puisque les responsables, comme les élites, ne semblent plus désireux d'assumer la France.
Mais c'est d'abord dans l'ordre de la pensée que se préparent les éléments qui constitueront l'indispensable recours. C'est pourquoi ce livre est un vibrant plaidoyer pour une Europe forte et influente, parce qu'organisée par des nations souveraines.
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France - qu'ont ils fait de ta liberte
Jean Foyer
- Francois-Xavier De Guibert
- 4 Mai 1999
- 9782868395658
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Bien peu d'hommes politiques français pensent que connaître l'histoire de notre pays peut aider à déchiffrer le présent et à orienter l'avenir. Bien peu oseraient souscrire publiquement à la formule de De Gaulle : Il existe un pacte vingt fois séculaire entre la France et la liberté du monde. Qu'ils la jugent dépassée ou qu'ils l'affublent du masque hideux de la xénophobie, la plupart des hommes politiques français ne croient plus en la France. Les deux auteurs de ce livre sont partis de l'idée opposée : ils pensent qu'un avenir immense s'offre à la France, si elle le veut. Il ne s'agit pas d'un postulat : l'histoire de la nation française montre les chemins à emprunter, les écueils à éviter. Nous nous sommes fixé une ambition très large, que certains jugeront démesurée. Nous avons voulu envisager l'histoire de France depuis les origines pour répondre aux questions suivantes : quand et comment naît la France ? Peut-on espérer des continuités dans le comportement d'une nation à travers les siècles ? La nation est-elle indispensable au développement de la liberté politique ? Quel sens donner à la France dans le monde actuel ? C'est à ces questions que les sept entretiens qui suivent veulent apporter un début de réponse.
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Quinquennat ? dites leur non "parce que sept ans c'est une chance pour la france"
Abitbol/Bled
- Francois-Xavier De Guibert
- 25 Août 2000
- 9782868396754
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Petit manuel souverainiste a usage d'antidote contre les boniments europeens
Choisel/Lhote
- Francois-Xavier De Guibert
- 3 Janvier 2001
- 9782868396891
L'Europe, ce serait à la fois la paix garantie, la prospérité assurée, un atout dans la mondialisation, un contrepoids face aux Etats-Unis, un gage de modernité, un remède contre le déclin, et même notre souveraineté revivifiée ! Bref, le remède miracle, la solution à tous nos problèmes. Voilà ce qu'on entend tous les jours.Ce petit manuel répond à ces boniments de manière alerte et originale, par une série d'arguments qui sont autant de «munitions pour la conversation». Mais il ne se contente pas de répondre. Il propose aussi, à travers quelques «variations sur des thèmes souverainistes», une vision rafraîchissante du souverainisme, de la France et du monde.En dehors des sentiers rebattus, des discours convenus, le petit manuel souverainiste surprend, séduit, puis convainc.
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La France occupe dans le monde une place exceptionnelle, tant par son action politique que par son rayonnement culturel et spirituel. Présentes sur tous les continents, ses ambassades sont, aux yeux de certains, les vitrines prestigieuses du Quai d'Orsay ; pour d'autres, des résidences où se cultive un art de vivre un peu désuet... Épouse d'un ambassadeur de France qui fut aussi secrétaire général du Quai d'Orsay, Huguette Pérol raconte leur vie dans des postes aussi différents que Tunis, Tokyo et Rome. Côté cour et côté jardin... elle révèle les soucis cachés d'une maîtresse de maison et parle d'événements exceptionnels comme le G7 de Tokyo, les visites présidentielles, les réceptions du Palais Farnese. Elle évoque aussi la culture et les coutumes des pays où, avec son mari, elle représentait la France. Hiro Hito, Bourguiba, Arafat, Reagan, Indira Gandhi, et une foule d'autres personnalités connues du grand public, défilent sur une scène où l'auteur est, à la fois, acteur discret et spectateur attentif.
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Une introduction a la philosophie, tome 2 : science rationnelle et philosophie de la nature - les pr
Echivard/Bonino
- Francois-Xavier De Guibert
- 15 Septembre 2005
- 9782868399564
La raison possède un objet propre et un mode spécifique de procéder, avec des actes spécifiques, des outils propres qu'elle utilise dans les diverses sciences spéculatives en les adaptant aux divers objets de celles-ci. Ce volume montre, à travers les proèmes de Peryermenceias et des Seconds analytiques, comment Thomas d'Aquin présente la Logique comme instrument de l'intelligence dont la mesure demeure toujours, à travers la nature de ses outils , la réalité elle-même. Dans une deuxième partie, à travers les proèmes des Leçons sur la Physique, Du ciel, De la génération et de la corruption, Des météorologiques, De l'âme, Du sens et du senti, De la mémoire et de la réminiscence, est dégagé ce que peut être une authentique philosophie de la nature, et quel degré de vérité elle contient, quelle utilité cela peut avoir pour les sciences modernes expérimentales de la nature. Entre l'expérience du philosophe et l'expérimentation du savant, n'y aurait-il pas quelqu'accord possible, quelque lien réciproque qui pourrait se faire rencontrer deux activités rationnelles qui, parfois, semblent indifférentes l'une à l'autre? Pour l'aristotélisme, l'observation, l'induction, l'expérience sont toujours en éveil pour recueillir tout ce que la raison est capable de connaître par elle-même, du plus général, universel et commun, au plus particulier, précis et distinct. En commentant les grandes oeuvres des Libri naturales, en particulier les Leçons sur la Physique et le traité De l'âme (mais le Du sens et du senti et le De la mémoire et de la réminiscence demeurent eux aussi importants, même s'ils sont plus courts ), Thomas d'Aquin nous invite à un effort d'observation, d'induction et d'expérience, à un respect intelligent pour tous les faits proposés par ce que l'on appelle aujourd'hui les sciences expérimentales de la nature, permettant de réconcilier celles-ci avec la philosophie afin que chacune de ces grandes activités de la raison humaine s'enrichissent de leurs différente dispositions intellectuelles.
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Le droit naturel - ses amis et ses ennemis
Philippe Nemo
- Francois-Xavier De Guibert
- 16 Mars 2006
- 9782755400588
La France des années 2000 est caractérisée par le poids désormais insensé de l'Etat et de la fonction publique. La société civile y est écrasée par les prélèvements obligatoires et paralysée par les réglementations qui interdisent ou entravent les initiatives individuelles, décourageant l'effort, le travail et les démarches créatives dans ce pays jadis si inventif... Cette situation déprimée est, pour une grande part, le fruit d'idéologies profondément ancrées dans les mentalités collectives... d'où la nécessité d'une critique intellectuelle approfondie. Cette démarche est entamée depuis de nombreuses années dans le monde intellectuel français, et elle progresse lentement mais sûrement dans les esprits, même si c'est encore de façon largement souterraine. Je crois que le livre de Patrick Simon constitue, à sa manière, une contribution originale à ce processus critique. D'abord par son sujet même, le droit, terrain particulièrement sensible, puisque la paralysie de la France tient largement au droit pléthorique et perverti qui émane continuellement de nos bureaucraties. Ensuite, par sa méthode et son style: Patrick Simon pense et écrit en avocat, c'est-à-dire en praticien du droit, placé en première ligne pour connaître in concreto les dérives du droit moderne, ce qui n'est pas fréquent dans la production intellectuelle ordinaire où les théoriciens sont nombreux mais coupés de la pratique, et où les praticiens qui écrivent sont rares. Enfin, par son ambition l'auteur ne pense pas seulement en juriste, mais aussi en philosophe du droit, soucieux de remonter aux principes. Or, Patrick Simon soutient une idée-force. La loi est l'ennemie du droit. Le légal est l'ennemi du légitime. Le positivisme juridique est l'ennemi de la justice. Le droit, qui a pour mission essentielle de permettre la coopération pacifique et féconde entre les hommes, en protégeant la propriété et les contrats, a été détourné de cette mission, dans les décennies récentes, par un faux droit qui fonctionne comme un instrument de volonté politique - non seulement celle des majorités, ce qui serait déjà tyrannique, mais de plus en plus, celle des oligarchies et des groupes de pression qui se sont emparés de facto du pouvoir d'Etat. Le propos du livre de Patrick Simon est de montrer qu'il existe un remède à ces dérives, qui consiste à ramener le droit à sa source légitime, le droit naturel . Philippe Némo
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Philosophie morale et politique Tome 3 ; une introduction à la philosophie ; les problèmes des lectures de saint Thomas d'Aquin aux oeuvres principales d'Aristote
Jean-baptiste Echivard
- Francois-Xavier De Guibert
- 22 Juin 2006
- 9782755400595
Dans le volume précédent, nous avons étudié ce qui concerne la raison spéculative, que ce soit lorsqu'elle réfléchit sur elle-même, comme dans la Science rationnelle, ou lorsqu'elle étudie les êtres naturels, comme dans les Libri naturales.
Or l'une des grandes distinctions introduites par Aristote est celle qui existe entre la raison spéculative, théorétique et la raison pratique, entre une connaissance qui cherche à connaître pour connaître et contempler l'ordre de l'univers, et une connaissance qui se met au service de l'agir moral et politique de l'être humain. Thomas d'Aquin, en commentant l'Ethique à Nicomaque et La Politique d'Aristote, nous livre une étude capitale sur les caractéristiques essentielles de l'agir moral et politique de l'être humain.
Et, dans les proèmes de ses commentaires, il présente l'objet et la finalité de la raison pratique morale et politique ainsi que la manière dont on peut considérer les actes moraux et politiques de chaque personne. Si l'on a pu parler de "science morale", il semble nécessaire de lire les deux proèmes de saint Thomas à ses deux commentaires - ainsi que les commentaires qu'il fait de ce qu'il estime être les propres proèmes d'Aristote - pour s'apercevoir que la "science morale" ne peut pas être dite science au même titre que les "sciences" de la nature, qu'une philosophie morale et politique ne peut pas raisonner comme raisonne une philosophie de la nature.
C'est donc à la découverte de l'ordre pratique, moral et politique, que ces proèmes de saint Thomas nous invitent. On remarquera qu'on ne sépare pas ce qui concerne la morale et ce qui revient à la "politique", tant il est vrai que la réalité de l'agir humain dépend des intentions, des choix, des décisions personnelles de chacun, mais également d'une participation effective et nécessaire de chaque personne à diverses communautés, et d'abord à la communauté familiale dont il est naturellement une partie.
Le bien propre que chacun cherche et désire est toujours relatif à un bien commun, désiré et vécu à plusieurs et pour plusieurs.