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Le général André ; de l'affaire Dreyfus à l'affaire des fiches
Serge Doessant
- Glyphe
- 15 Juillet 2009
- 9782358150132
Figure de la Belle Époque, le général André a connu une grande popularité par l'attention qu'il a portée à la condition du soldat.
Alors qu'il est ministre de la Guerre, ouvertement républicain, André conduit l'affaire Dreyfus à son dénouement. Il démonte pièce par pièce le dossier d'accusation, conclut à l'innocence d'Alfred Dreyfus et sauve ainsi l'honneur de l'armée. Mais un scandale va permettre aux conservateurs et aux nationalistes de l'abattre : l'affaire des fiches, système de renseignements sur les opinions politiques des officiers.
Cette affaire ne le lâche pas, et il sera frappé d'ostracisme pendant tout le xxe siècle, par les journalistes, puis par les historiens. Il tiendra le rôle de bouc émissaire commode, et on lui attribuera même les échecs de l'armée en 1914. L'auteur montre ici que l'affaire des fiches, aussi condamnable soit-elle, n'a pas eu les conséquences néfastes que l'on a dites, et que le général André a bien préparé l'armée aux épreuves qui l'attendaient.
Il a promu au grade supérieur, entre 1900 et 1904, la grande majorité des généraux qui allaient se distinguer pendant la Grande Guerre. Ce livre est l'occasion de brosser le portrait d'une personnalité reconnue dans le milieu scientifique lorsqu'il commandait l'École polytechnique, patriote attaché par-dessus tout à la République.
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Après une grande série de 600 réflexions sur la médecine publiées en une quarantaine d'années, ce sont là les ultimes réflexions d'un médecin engagé dans une activité clinique, une charge enseignante et plusieurs autres responsabilités professionnelles.
Elles concernent principalement l'histoire de la médecine, la cancérologie, les relations et la communication entre soignés et soignants, en particulier l'information et les droits des patients, l'éthique et la déontologie médicale.
Elles rassemblent des données et des indications utiles à l'exercice médical courant et sont enrichies de nombreuses références pratiques ou réglementaires.
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Des écrivains s'expliquent ; Montaigne, Pascal, Valéry, Teilhard de Chardin
Marc-henri Chadrin
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- 15 Décembre 2009
- 9782358150194
Inspiré par l'exemple d'éminents prédécesseurs, Fénelon et Fontenelle, qui avaient pratiqué l'exercice du « dialogue des morts », l'auteur s'est proposé de réunir aux champs élyséens de grands disparus qui lui sont chers : Montaigne d'abord, puis Pascal, Valéry et Teilhard de Chardin. Il a donc imaginé une rencontre de ces quatre auteurs en vue d'une confrontation de leurs idées, dans un esprit ouvert, sans qu'aucun ne cherche à avoir le dernier mot.
Ensuite, il a créé deux fictions sous forme d'entretiens, l'un avec Montaigne sur la philosophie, l'autre avec Pascal sur l'homme et la religion. Pour ce faire, il s'est astreint à ne recueillir d'eux que des extraits authentiques, sélectionnés pour leur pertinence, ce qui rend plus naturellement plausible ce type de conversation apparemment paradoxal.
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Parce que ce livre unique, les Essais, n
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Aux cotés des sciences de l'ingénieur et de l'habileté des pilotes, la médecine s'est imposée comme un acteur essentiel dans le turbulent développement de l'aéronautique.
L'ouvrage de Jean Timbal relate de façon thématique l'histoire de cette médecine en France : l'évolution des moyens et des choix politiques, l'étude des contraintes du vol, la surveillance de la santé des pilotes, l'intervention dans les situations d'urgence, le développement de la médecine spatiale et la formation spécialisée des divers intervenants. La médecine aéronautique, ce sont aussi les évacuations sanitaires aériennes, développées dangereusement à l'occasion des guerres, puis mises au profit de la population civile, contribuant ainsi de façon décisive à l'action humanitaire.
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Le docteur Marc-Henri Chardin a cherché à caractériser, avec la précision du cardiologue, une notion souvent floue, difficile à cerner : la croyance.
En la ramenant à ce qu'elle a de plus profondément authentique, il n'a pas voulu en dissocier la dimension religieuse, un de ses aspects majeurs. Il s'est appuyé sur deux conceptions opposées, celle de Montaigne dont il se sent souvent proche et celle de Valéry dont il admire la logique. Au terme de l'essai, il est conduit à se demander si certains antagonismes apparents ne seront pas éclaircis par les découvertes concernant le système cérébral.
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L'hôpital Claude Bernard, premier établissement de l'Assistance Publique de Paris affecté aux maladies infectieuses et contagieuses, s'allongeait de la porte d'Aubervilliers à la porte de la Villette. Il fut fermé en 1988 pour cause de vétusté.
François Vachon, professeur honoraire de la faculté Bichat-Lariboisière, a passé de 1962 à 1988 vingt-six années de sa vie professionnelle à l'hôpital Claude Bernard, qu'il a poursuivie à l'hôpital Bichat. Il a dirigé la clinique de réanimation des maladies infectieuses pendant 22 ans.
« L'École » de l'hôpital Claude Bernard était connue dans le monde entier.
Ceux - malades, soignants, médecins et administratifs - qui en ont un jour franchi le portail ont gardé un souvenir ineffaçable d'une « certaine médecine ».
Cet ouvrage est pour l'auteur comme un devoir de mémoire rendu à cet établissement qui n'a jamais été remplacé dans sa conception originale.
Dans ce livre, François Vachon aborde les sujets qui ont marqué son époque, dont beaucoup sont encore d'actualité : épidémies, maladies émergentes, transmission du sida, infections nosocomiales et iatrogènes, éthique médicale en réanimation.
Il traite ces sujets à sa manière, sans détours, pas toujours avec l'état d'esprit ancré dans le discours public. Un long chapitre est consacré à l'histoire de la réanimation médicale, née des progrès combinés de la respiration artificielle et de la mise au point du rein artificiel, une médecine intensive qui sauva beaucoup de malades, mais qui essuya aussi des revers.
Dans la seconde partie de l'ouvrage, le lecteur entre dans l'intimité de l'auteur.
Au final, un témoignage riche et émouvant sur un demi-siècle de réanimation infectieuse.
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Soldat Paul Carat 1894-1915 ; mort pour la France à la Grande Guerre
Paul Carat
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- 25 Septembre 2009
- 9782358150170
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Civilisation 0.0 est une fiction spéculative qui aborde la question : « que se passerait-il si toutes nos prothèses techniques cessaient de fonctionner ? » Il s'agit d'une expérimentation de philosophie morale (une expérience de pensée) dont l'objectif est de montrer la dépendance des valeurs morales et sociales à l'infrastructure technologique d'une société. Ainsi, ce récit montre que des notions telles que la liberté, le combat des femmes, la laïcité, la participation publique, l'autorité politique et le rapport à la connaissance sont ressentis différemment selon les générations.
