L'Age D'Homme
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Les choses mêmes : la pensée du réel chez Aristote
Gilbert Romeyer Dherbey
- L'Age D'Homme
- 19 Février 1990
- 9782825129531
Quand on lit Aristote dans son texte, on est frappé par la fréquence du retour d'expressions comme " la science de la chose ", " à partir de la chose elle-même ", " dans la nature de la chose " ; les physiciens pré-socratiques n'ont pu deviner l'essence, dit Aristote, que parce qu'ils ont été " poussés par la chose elle-même ". Si ce retour insistant ne se manifeste pas toujours dans la version française du texte, c'est parce que le terme grec de pragma recueille en lui tout un faisceau de sens que la traduction fait éclater en termes distincts : pragma se traduit par chose, mais aussi par cause, au sens juridique du terme, et par affaire. Pragma recouvre donc le champ des choses naturelles, mais aussi celui de la politique, qui est l'affaire de tous et la cause d'un chacun, et que les Anciens nommaient " affaires communes " et " chose publique ". Ce sens anthropologique s'est oblitéré de nos jours, si bien que la signification de pragma est beaucoup plus large que celle du vocable moderne de chose. La largeur du champ de pragma invite à faire porter l'analyse sur l'ensemble de l'oeuvre d'Aristote. Sous son aspect négatif d'abord, avec la critique de la sophistique et du platonisme ; sous son aspect positif ensuite, tel qu'il se déploie en trois perspectives essentielles : la relation de l'homme aux choses par la connaissance ; la nature propre de la chose concrète telle qu'elle subsiste par soi dans la nature ; la réalité politique, qui certes est l'oeuvre de l'homme, mais qui aussi subsiste à l'extérieur de lui dans la Cité d'une manière autonome comme ré-publique. On sait que les textes publiés par le Stagirite ont été perdus, et que le Corpus est constitué de notes de cours rédigées à des époques différentes. C'est dire que le philosophe méditant les écrits d'Aristote ne peut faire l'économie de considérations philologiques, lesquelles ne sont pas ici surcharge érudite mais font corps avec l'interprétation. Ainsi, l'étude précise de l'évolution d'Aristote dans sa théorie du sentir éclaire la genèse du traité De l'âme et invite à reconsidérer le problème de la date de sa rédaction. On résume souvent par le mot de " réalisme " l'inspiration de la pensée d'Aristote, réalisme " naïf " ajoutent certains naïfs pour désigner une pensée parfaitement au fait de ses présupposés. Mais si le réalisme se définit comme visée du réel, il se trouve affecté d'une énorme ambiguïté puisque la réalité est ce que tente d'exprimer toute philosophie. Une inspiration philosophique va donc se caractériser par le lieu particulier où elle invente de situer ce réel énigmatique ; si Aristote ramène la philosophie du ciel sur la terre c'est parce que, refusant de voir ce réel dans un monde idéal séparé, il veut lire l'essence dans les choses de ce monde, les pragmata. Le recours ici fait, à travers la pensée d'Aristote, au sens ancien de pragma vise à revaloriser la notion de chose, à lui redonner l'ampleur qu'elle a perdue en se bornant à désigner de nos jours l'objet simplement inerte.
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Penser à deux ? Sartre et Benny Levy face à face
Gilles Hanus
- L'Age D'Homme
- 28 Novembre 2013
- 9782825143414
Peut-on penser à deux ? Non pas échanger des pensées élaborées dans la solitude réflexive afin d'en mesurer l'effet sur son vis-à-vis, mais produire ensemble des énoncés, des propositions de pensée.
Cette question, socratique, constituait l'arrière-plan du dialogue que Sartre entretint avec Benny Lévy sept ans durant. Sartre semble avoir cru en la possibilité d'une « pensée du nous », qu'il s'efforça de mettre en oeuvre avec son interlocuteur. Celle-ci resta cependant en grande partie programmatique et sombra dans l'oubli suite au scandale déclenché par l'étrangeté des propos de Sartre dans les fragments de ce dialogue parus sous le titre L'Espoir maintenant.
La question persiste cependant et retrouve, à mesure que le scandale s'éloigne, toute son acuité. Pour la mettre en lumière, ce livre revient sur le dialogue de Sartre avec Benny Lévy dont il déplie les articulations et dégage les enjeux, suggérant ainsi une pratique inédite de la pensée.
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Lumières de la théologie mystique
Jean Borella
- L'Age D'Homme
- Delphica
- 20 Septembre 2002
- 9782825114407
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La réédition de ce livre, paru en 1989 sous un autre titre, Le Mystère du signe, était attendue depuis longtemps.
Certains y ont vu le texte fondateur d'une nouvelle épistémologie. On y trouvera en tout cas, en introduction à La Crise du symbolisme religieux, du même auteur, une théorie du symbole qui entend renouer intelligiblement, par-delà les déconstructions contemporaines, avec les doctrines anciennes d'Orient et d'Occident. Mais, qu'on ne s'y trompe pas, il s'agit de philosophie, non d'ethnologie : point nodal du discours métaphysique, le signe symbolique est le lieu où nature et culture se convertissent l'une à l'autre, c'est-à-dire où, sans se confondre, être et sens sont réconciliés.
Tel est l'enjeu fondamental de ce Traité.
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Oeuvres complètes ; l'unique et sa propriété et autres essais
Max Stirner
- L'Age D'Homme
- 28 Juin 2012
- 9782825141380
L'Unique et sa propriété. Ses autres écrits n'avaient jamais été traduits, alors qu'ils présentent un intérêt considérable, non seulement pour la compréhension profonde de L'Unique, mais pour leur valeur propre. Que ce soit la Réplique d'un membre de la communauté berlinoise, qui s'en prend à la propagande religieuse (brochure aussitôt interdite) ou ce Faux principe de notre éducation, véritablement prémonitoire si l'on se réfère à l'actuelle discussion générale sur l'instruction publique, ou encore le texte consacré aux Mystères de Paris d'Eugène Sue, qui reste parfaitement actuel: tout ce qu'a écrit Max Stirner reste marque du sceau de sa forte personnalité intellectuelle et de son indéniable originalité philosophique.
On trouvera dans ce volume des oeuvres complètes les réponses que Stirner écrivit à ses détracteurs, réponses naturellement du plus haut intérêt pour qui veut poursuivre le grand débat ouvert par le livre. Incisif, polémiste redoutable, Stirner découvre là un autre aspect de son talent littéraire et nous autorise à juger de ce qu'était l'atmosphère intellectuelle de l'Allemagne du milieu du XlXe siècle.
L'Unique et sa propriété apparaît comme le véritable manifeste et la plus parfaite ouverture à l'éthique de l'individualisme.
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Qu'une philosophie se nomme système n'est ni neutre ni insignifiant. Plus qu'une simple forme ou configuration extérieure à la chose même, ce concept engage en effet, comme le révèle son histoire, une ontologie. C'est pourquoi présenter sa pensée en termes de système est un acte philosophiquement essentiel pour décrire ce qu'on entend méditer. Et c'est là ce que cet ouvrage, reprenant le sens de ces questions en diverses études, d'auteurs comme de phénomènes, entend préciser.
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Tout, dans cette philosophie, dénonce l'illusion d'une subjectivité souveraine, autonome, assurée d'elle-même. De la naissance de la conscience et du monde pour elle jusqu'au renoncement éthique où se dénouent les liens de la présence à soi et au réel, Schopenhauer fait voir au contraire un sujet provenu, adonné, transi, et qui doit à cette passibilité radicale de pouvoir se démettre de lui-même pour cette informulable altération que dit si incomplètement le mot de « néant ».
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Nietzsche et Strindberg ; psychologie de la connaissance
Nicolas Milochevitch
- L'Age D'Homme
- 6 Octobre 1997
- 9782825106570
Toutes les créations de l'esprit humain sont marquées par des facteurs étrangers aux lois de leur discipline propre.
Ceci est vrai jusque dans les sciences exactes, et a fortiori dans les sciences humaines, la philosophie et la littérature, où la personnalité de l'auteur est un élément fondamental. Il est donc légitime de se demander dans quelle mesure ces " perturbations " extérieures bouleversent la structure et le contenu d'une création intellectuelle. Cette question a déjà été abordée du point de vue sociologique.
Avec sa Psychologie de la connaissance, Nicols Milochevitch entreprend de relire les oeuvres à la lumière des complexes psychologiques de leurs auteurs. Evitant, cependant, toute réduction abusive, le philosophe considère que les facteurs sociaux et psychologiques possèdent leur dynamique propre, et que seule une analyse concrète peut montrer laquelle de ces deux influences imprègne de manière déterminante une création de l'esprit.
Par une analyse exhaustive de l'évolution philosophique de Nietzsche, Milochevitch s'efforce de prouver que c'est dans son ouvrage Humain, trop humain que le visionnaire allemand fut le moins exposé à ces perturbations de la perspective gnoséologique, mais que cette fragilité allait croître dans les années de maturité, en parallèle avec la pression des facteurs psychologiques et de la maladie. Sur l'exemple de Strindberg - et par une étude comparée de ses drames Mademoiselle Julie et Père - l'auteur entreprend ensuite de montrer que la schizophrénie n'a pas perturbé la logique interne de la première de ces deux oeuvres, au contraire de ce que l'on peut constater dans la seconde, où la structure des personnages et de l'action dramatique est nettement appauvrie et simplifiée.
A l'heure où la philosophie s'égare volontiers dans des constructions abstraites et sèches, l'oeuvre de Nicolas Milochevitch, par la perspicacité et la fertilité intellectuelle de ses remarques, vient rappeler que les grands philosophes, ceux qui ont contribué, au cours du temps, à élargir les perspectives de la connaissance humaine, ont toujours été en prise directe avec la réalité qui les entourait.
Nietzsche et Strindberg - Psychologie de la connaissance n'est pas seulement l'ébauche d'une nouvelle discipline, elle constitue aussi une passionnante initiation à la lecture philosophique.
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Le théâtre des limites de l'humain reprend d'anciennes définitions et d'anciennes querelles, mais aujourd'hui revêt une signification et des angoisses nouvelles.
La limite de l'humain face à l'animal, face à la machine, face à l'intelligence artificielle n'a plus rien du caractère précis et définitif de l'époque de descartes, ni même de pavlov ou de freud. l'ingénierie génétique pose des problèmes d'interprétation et d'éthique. l'acharnement thérapeutique comme les nouvelles molécules en traitement des dépression, ou la procréation artificielle posent la question des limites de façon radicale et inéluctable.
Les limites de l'humain dans l'ordre du moral, de la violence, de la torture du prochain, de l'emploi d'armes entièrement automatisées pilotées par des drones font que le mal a lui aussi émigré hors de l'échelle ancienne de l'humain. dans l'ordre du sociétal, des limites anthropologiques claires ont, elles aussi disparue, et l'on voit posé la question d'une fusion des sexes et peut-être d'un retour des sociétés aborigènes féminines dans les sociétés patriarcales occidentales.
Le sport, la médecine, envahis par les drogues nouvelles, perdent les limites entre normal et artificiel. le corps, aliéné par son propriétaire, peut-être réduit à une fonction de marchandise ou à un lieu d'expérimentations. la drogue, mondialisée, infiltrée dans toutes les couches sociales, dépersonnalise, révélant dès l'adolescences une immense fatigue d'être soi-même, ou un immense désir d'être autre.
L'homme est-il entièrement neuronal, ou y a-t-il une intentionnalité de l'homme qui s'élabore ailleurs que dans le système neuronal ? etre l'homme, est-ce de l'inquiétude, ou au contraire un scellement en soi-même qui fait de chacun une bulle auto-suffisante ? nos sociétés occidentales hésitent enter l'exclusion totale du risque à tous niveaux et la compétition totale, sans solidarité humaine. les arts, les sciences humaines, la psychiatrie, la psychanalyse, la neurologie, la médecine sportive, l'économie tentent de définir les limites et souvent aussi de les dépasser.
Le mot limite est d'ailleurs en lui-même ambigu : il dénote soit la frontière qui peut être franchie, et que le désir galopant veut franchi, soit l'extrémité qui se dérobe sans cesse, mais au-delà de quoi il n'y a plus d'humain du tout.
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Le temps de la déraison ou l'illusion contemporaine
Jean Romain
- L'Age D'Homme
- Mobiles Geopolitiques
- 3 Avril 2000
- 9782825113585
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Docteur en médecine, l'auteur enseigna la neuroradiologie à l'Université de Lausanne.
Organisant sa documentation sur les relations d'un couple mythique, Abélard et Héloïse, il en vient à des vues qui paraissent hétérodoxes, mais non dénuées de fondement. Tout ce qu'il y a de fraternel chez l'énigmatique Abélard, l'auteur souhaite en renouveler l'image. Délibérément il rompt avec le style habituel d'une présentation de personnages. Abélard, philosophe hors du commun, est victime de l'envie de ses collègues ; ils n'auront de cesse de le castrer de toutes les façons.
Ils font d'abord intervenir une écolière. Une liaison qui depuis fait encore grand-criée. Abélard paladin est piteux en amour. Il se désintéresse de la chose, lui préférant l'oeuvre. On verra qu'à la fin, c'est le sort d'Héloïse qui restera malgré tout son principal souci. Elle sera faite sainte. Ce n'est pas un roman, mais une lecture oblique. La thèse est étalée effrontément devant la faculté du public, sans autre prétention que de passer au point final après avoir approché l'imbroglio d'une castration physique douteuse et les désarrois d'une supposée impuissance.
Dans la passion qu'il éprouve pour Héloïse, essayant de deviner son frère Abélard, l'auteur remue des hypothèses pour l'après le feu de paille. Beaucoup de choses sembleront vaines, mais quelques-unes, suggérées, pourraient en définitive être essentielles. Où va l'amour si vite ? Mais aussi qu'est-ce que le désir ? Quoi le plaisir ? Le premier pour le second, pour lui ou pour elle ? " C'est mon désir pour son bonheur " serait une heureuse formule, ces mots une fois chargés de sens.
L'impuissant même aurait transitoirement sa chance car l'appétit reste fort, quelque moyen souffrît-il de le satisfaire. Son ingéniosité révèle sa faiblesse. L'obsession de l'au-delà est la voie choisie pour eux par le vénérable Abélard. Et comme il y va et combien il s'y donne !
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Le sommeil et les signes
Maurice Pergnier
- L'Age D'Homme
- Mobiles Philosophiques
- 1 Mai 2004
- 9782825118054
Le vingtième siècle aura été, par excellence, le siècle du rêve.
Il ne restera pas seulement comme celui où, ayant épuisé l'exploration de sa planète, l'homme s'est lancé à la conquête du cosmos. Il est aussi celui où, sous l'impulsion de Freud et du surréalisme, l'humanité a entrepris l'exploration de son continent intérieur, projetant en plein jour un univers de l'ombre jusqu'alors domaine réservé des oracles, des chamans et des fous. On aurait pu penser que l'importance accordée au rêve, tant par la poésie et les arts plastiques que par la psychanalyse, nous avait tout appris sur le sommeil.
Et si c'était le contraire ; si l'engouement pour le rêve nous avait caché le sommeil ? Malgré les fascinantes avancées de la neurologie dans la connaissance de la physiologie du sommeil, ce dernier reste plus qu'une énigme : un mystère. Qu'est-ce que le sommeil ? Cette question est de celles qui restent sans réponses pour la simple raison qu'on ne les pose pas. La première surprise que réserve cet essai est donc de la soulever crûment, et de lui apporter une réponse, aussi insolite de prime abord que s'imposant ensuite à l'esprit avec la force de l'évidence.
La deuxième est que, pour confirmer la justesse de cette étonnante réponse, l'auteur s'adresse moins aux connaissances récentes de la science qu'à celle des poètes et des artistes. Il apparaît, en effet, que nombre d'oeuvres parmi les plus grandes de tous les temps recèlent, sur le sujet, un savoir aussi précieux que secret. La méditation autour de la nature profonde du sommeil est ainsi le point de départ d'une pérégrination en compagnie de Michel-Ange, Marcel Proust, Jean Cocteau, Giorgio de Chirico, et bien d'autres ; d'où il ressort qu'une mystérieuse connivence unit Hypnos à la création artistique.
Les chefs-d'oeuvre s'en trouvent éclairés, en retour, d'une lumière inattendue.
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écrits politiques (1642-1660)
John Milton
- L'Age D'Homme
- Au Coeur Du Monde
- 15 Avril 2006
- 9782825118436
La vie de Milton (1608-1674) couvre le XVIIe siècle dans son ensemble. Anticonformiste dès son adolescence, à la fois puritain imprégné des enseignements de la Bible dont il ne se départit jamais, sur quoi il fonda ses idées politiques, et d'autre part humaniste profondément lettré, il s'appuya sur ces deux piliers pour accompagner les événements de son temps et les dépasser par sa pensée. Comme ses contemporains, il se révolta contre une monarchie tyrannique qu'il attaqua passionnément : La charge des rois et des magistrats (1649) et, plus encore, L'Iconoclaste (1649), réquisitoire contre Charles Ier, en sont l'expression extrême. Dès avant le protectorat de Cromwell, il souhaita, avec la foi d'un patriote ardent, zélateur de l'État-nation (l'Angleterre devait être le « peuple élu »), l'établissement d'une monarchie constitutionnelle, où les droits des citoyens anglais « nés libres » devaient être respectés. Liberté de pensée, étayée par celle de la presse (Harangue aéropagitique, 1644), liberté de la vie conjugale (Doctrine et discipline du divorce, 1643), fondées sur la liberté religieuse, à l'exclusion du catholicisme et
même de la prélature anglicane (Smectymnuus, 1641, La raison et la discipline du divorce, 1642). Il avait coupé le tissu culturel de son époque, qui se défit dans sa pensée jusqu'à un républicanisme utopique, très loin en avant dans l'histoire et précurseur des Révolutions à venir, « république des saints » de l'Angleterre, plus encore que de la révolution française (Comment établir facilement et sans délai une république libre, 1660). En religion, son puritanisme chrétien où grondait en profondeur la rébellion affective contre toute autorité s'ouvrait sur une indépendance spirituelle totale, en allant du Paradis perdu (1667) au Paradis reconquis (1671).
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À l'occasion des 10 ans de l'Institut d'Etudes Lévinassiennees à Paris, ce livre rassemble les textes de conférences, discours et articles qui les ont jalonnées.
On pourra retrouver les textes théoriques sur l'être juif, l'universel et la Révolution, l'identité nationale, la fraternité, l'Europe politique ou l'éthique du travail. Mais aussi, des textes brefs sur les "Révolutions" arabes, quelquefois polémiques, sur la Gauche au pouvoir, sur la presse ou sur les intellectuels français, tous sont inscrits dans l'actualité vivante.
Chaque texte est précédé d'un court récit des circonstances qui les ont accompagnés et de témoignages, souvent autobiographiques.
On y croise des personnages, connus ou méconnus, hostiles ou bienveillants, des décors réels et les coulisses de scènes où l'éternelle comédie humaine exhibe infatigablement "ses masques et bergamasques".