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La Bruyere
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L'espoir est ce qui doit primer, quoi qu'il nous en coûte ; ce doit être l'unique règle à laquelle nous ne puissions jamais déroger, notre seule défense face à ces dictateurs qui nous importunassent tant de leur lâcheté que nous ne sussions plus même demeurer nous-mêmes dans notre foi et nos engagements. Fils, n'écoute point ce père qui a peur et qui te fait peur, fille, ne craint point cette mère fragile, qui te fragilise ; mon amour, soit forte. Soyez braves, soyez justes, soyez artistes, soyez penseurs, soyez mathématiciens, soyez fiers, soyez tout ce que vous eussiez désiré être dans vos rêves les plus doux, les plus fous. Car n'oubliez jamais que la vie cessera pour eux comme pour vous et
ainsi attelez-vous du mieux que vous le pourrez à la remplir de l'espoir qu'elle ne se termine point inachevée. Rien davantage, n'est nécessaire à votre postérité qu'un chemin bien tracé et bien emprunté par vous et vos enfants. -
Un parcours libre ; du savoir à l'ethique
Renaud-george Ponsaud
- La Bruyere
- 14 Avril 2010
- 9782750005634
Les valeurs morales reconnues par les philosophes peuvent-elles avoir un fondement absolu qui échappe à la volonté des hommes et peut-on les déterminer en pratique dans des règles que nul ne pourrait contester ? La connaissance acquise par l'humanité et exprimée dans la science contemporaine offre sur la condition humaine des perspectives nouvelles qui ouvrent des voies encore très peu explorées dans le domaine de la philosophie morale.
La recherche menée depuis un siècle dans des disciplines aussi variées que la physique quantique et relativiste, les neurosciences cognitives, la logique formelle, le chaos, la théorie des jeux, l'épistémologie ou la linguistique remet en question de façon radicale un nombre considérable de théories philosophiques fondées sur des préconceptions devenues aujourd'hui intenables. L'étude présentée dans ce livre part du constat de cette remise en question et propose au lecteur un parcours libre de réflexion qui lui ouvre des horizons au-delà des pseudo-certitudes et des fausses évidences répandues dans la société dès l'école par la tradition.
Les méandres de ce cheminement guident la personne qui s'y engage vers la création de sa propre philosophie morale et lui offrent des outils pour construire le sens qu'elle veut donner à sa vie.
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Kabbale ; existe-en-ciel ; essai kabbalistique
Stéphane Chicha
- La Bruyere
- 4 Octobre 2010
- 9782750006174
La kabbale est une science métaphysique joignant des dogmatiques où seule doctrine et rituelle souvent personnelle, drainant avec elle une « psychologie d'essence » liée à l'existentiel puisé dans la source jamais tarie du judaïsme, donné à l'époque mosaïque.
A travers le temps et l'espace, des hommes de science et de savoir ont appris à force de sagesse et de piété à égrener, décoder et véhiculer certaines valeurs humaines identifiant l'essentiel de la psyché de l'homme basée sur son archétype.
Aucune science humaine à ce jour ne peut prétendre et se départager sur la nature exacte de la création cachée de l'homme, sa vie, sa providence, sa finitude. Etant voué à vivre en contraction et mourir en décontraction. Tels les muscles de l'homme en profonde contraction durant sa vie et en totale décontraction après son dernier souffle.
« Terre des vivants ».
La vie est un miracle caractérisé, la Kabbale sous sa forme ésotérique et exotérique tient comme règle absolue de se mouvoir dans le temps et l'espace. Le temps pour le côté matériel et l'espace pour le côté spirituel qui aide l'individu à subjectiver le temps qui lui est impartie à rester dans cette salle d'attente. Dieu est en toute incorporéité, au-dessus de tout.
Aucun attribut ne peut lui être donné. Il a conceptualisé avant de créer. Dieu ne peut s'essouffler, son souffle est continu afin de créer sur l'homme son image. Lui transmettant ainsi une âme dont il en deviendra personnellement responsable et dépositaire exclusif. En attente de sentence, je rentre en transe dans cette danse où il n'y aura plus que mon essence pour y regarder brûler mes dernières cendres. Seul peut comprendre celui qui peut ressentir.
Le monde ne tient que par le juste. Heureux celui qui vois avec les yeux de son coeur et non avec les yeux de sa tête.
Cet essai kabbalistique est écrit par Stéphane Chicha à la mémoire de son père et de son frère ressentant ce besoin réel et sensoriel de les avoir en permanence à ses côtés. -
La morale passée et la morale retrouvée ; une morale réaliste et en évolution
Patrice Périn
- La Bruyere
- 24 Janvier 2012
- 9782750007324
La morale : l'auteur pourrait dire que tout le monde a une morale.
Mais cette morale est-elle bonne ou mauvaise pour le genre humain ?
Il est vrai que cela demande des efforts au départ pour se lancer dans une voie, c'est le premier pas.
A partir de réflexions ; observations et de lectures - dont l'auteur citerait quelques exemples, celui-ci nous divulguerait sa manière de pensée et surtout, uniquement, des notions fondamentales en langage courant : pourquoi cacher ce qui est connu alors que c'est écrit !
L'auteur essaie de réduire ces notions au plus simple avec pour fondement, une morale ouverte, accessible, car englobant la science, la religion, la philosophie...
Enfin, il faut savoir se remettre en question, chaque jour, si le besoin s'en fait sentir ! Cette histoire est celle de l'auteur et suit une évolution, son évolution comportementale à travers les années. -
L'aphorisme n'est court que dans sa forme apparente. En réalité il présuppose une pensée qu'il achève, et il suscite une réflexion qui le prolonge.
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L'auteur en se posant les questions dans des domaines universels qui lui tenaient particulièrement à coeur nous ouvre les voies de la réflexion et celles de la prise de conscience de la réalité des choses.
Il apporte une compréhension contemporaine juste, concise et nouvelle aux textes de La Bruyère, Vauvenargues, Descartes, Pascal et autres penseurs.
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Quand devient-on philosophe ?
Non pas quand on commence à saisir le poids du monde, mais quand on finit par ressentir sa propre légèreté
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L'histoire commence en 2047 par la procréation, en apesanteur dans l'espace, du " dernier enfant du monde ", Abel, fils d'Ixixe (XX) et Ygrequix (YX), les deux héros du livre, qui sont les Adam et Eve d'une humanité nouvelle. Celle-ci vient en effet d'expérimenter et de généraliser un traitement médical universel qui régénère les tissus et préserve de toute maladie (mais pas du risque accidentel ou criminel). Comme la population de la planète a atteint 10 milliards d'individus, le gouvernement mondial décide d'interdire toute procréation supplémentaire. Au fil des années qui suivent, en raison du rajeunissement de toutes les personnes âgées et de l'accession progressive à l'état d'adulte de tous les enfants dont Abel est le plus jeune, il n'y a bientôt plus que des jeunes gens stéréotypés, en pleine santé, mais taraudés par une envie de procréer qui devient insupportable. De plus, les progrès techniques en matière de robotisation sont tels que l'humanité n 'a plus aucun travail à faire pour assurer son alimentation et son confort. L'acte sexuel lui-même est devenu un jeu stérile qui perd aussi son attrait. Vivre éternellement sans qu'aucune seconde n'apporte quoique ce soit de nouveau devient mortellement ennuyeux. Quelques hommes et femmes refusent d'abandonner leur droit à la procréation. Ils sont condamnés à vieillir et à mourir. Bannis, on les parque dans des réserves en Afrique et en Australie. Le père d'Ixixe, Ivanhoé, en fait partie.
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Numéro 9 : Dire à chacun ses quatre vérités.
Comme si la première ne suffisait pas... Numéro 65 : A force de lire ou d'entendre des proverbes chinois, je finis sincèrement par douter : ne se trouverait-il point davantage de sagesse dans les rizières que dans les potagers ? Numéro 192 bis : Lorsqu'on écoute parler les politiques, on entend bien trente ou quarante sons de cloches. Quelles Pâques ! Numéro 613 : Si l'on devait penser vraiment tout ce qu'on dit, on manquerait vite de neurones.
Numéro 1308 : La vie est un manège forain : cent sous le tour, sensations garanties ! Numéro 1322 : Quand on a fini de vivre, on a fait le plus gros... Numéro 1326 : Je ne connais que deux ministres : le papier et le salaire injustifié.
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Les divagations d'un lapin philosophe sont semblables à un jardin où poussent toutes sortes de plantes qui sont autant de pensées, de réflexions, de courtes scènes dont l'originalité fait le charme.
On s'y promène, empruntant au hasard une allée. On s'arrête un instant ou longuement, avant de repartir vers une nouvelle découverte ou de revenir sur ses pas, en fonction de l'humeur du moment. Ces divagations... sont tantôt drôles, tantôt acides ou poétiques.
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En se servant simplement de la sémantique, ou autrement dit, du sens réel des mots, l'auteur parvient à démontrer, de façon carté- sienne, que Dieu, pur esprit, ne peut avoir d'existence en soi !
Abordant alors le monde de la biologie, dont nous sommes partie intégrante, il enchaîne sur une vision particulière de la théorie de l'évolution, qui apporte un regard nouveau sur son interprétation.
Henri CHENO est un Candide moderne, à l'image du personnage de Voltaire. Ce fascicule est son premier essai. -
Jean-Michel Rosenfeld se souvient.
La mémoire est vagabonde, qui dépose un sourire au coin de la rue, frémit au passage de la tragédie, s'émerveille au théâtre et déclame des discours. Jean-Michel Rosenfeld a reçu de ses parents le refus de l'arrogance et le goût de l'humanisme, cette musique fraternelle que tant de familles juives d'Europe orientale ont semée. C'est un homme engagé qui dénonce l'injustice et les pratiques égoïstes. Depuis l'adolescence, il est socialiste.
Il compte parmi les responsables politiques influents, quoique le grand public ignore parfois son nom. Maire-adjoint du XX° arrondissement de Paris, Jean-Michel Rosenfeld arpente les marchés du dimanche et ne cesse d'écouter les militants, les voix authentiques de la cité. Toujours attentif à l'autre, ouvert à la rencontre et passionné de culture, il maîtrise avec un égal bonheur les opportunistes politiques et les professionnels de la mondanité.
D'un tempérament solitaire et néanmoins sensible aux mille beautés de la vie collective, il a traversé les déserts de l'opposition, plongé dans les torrents joyeux de la victoire et parcouru les montagnes du pouvoir en demeurant proche de ceux qui composent le peuple de gauche. Au coeur de sa fidélité, le judaïsme et la franc-maçonnerie, s'entremêlent. Guides spirituels ? Philosophies de l'existence ? Respirations de l'âme sans doute pour un homme qui trouve dans l'action le plaisir.
Une aventure singulière, où le quotidien révèle des leçons de vie.
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La parole des anges gardiens Tome 2 ; la lumière
Dodogne & mickaël
- La Bruyere
- 15 Mai 2017
- 9782750012274
Une ligne droite est droite, si tu écartes ton pied de son axe ne serait-ce que d'un seul millimètre alors la ligne n'est plus droite. L'écart au début est léger mais au fur et à mesure que tu avances l'écart devient de plus en plus large. Si tu ne rectifies pas tout de suite la positon de ton pied, alors tes pas s'éloignent de la ligne droite et tu te diriges vers l'abîme ou bien dans le meilleur des cas vers une impasse. Tu tomberas donc dans l'abime ou tu te fracasseras contre le mur jusqu'à ce que l'on vienne te repêcher. Certains seront replacés là où leur pas a dévié mais pour d'autres, ils seront replacés au point zéro. Mieux vaut pour l'homme vérifier où il place ses pieds chaque jour afin de bien se trouver dans l'axe de la ligne droite. Si l'un de ses pieds s'écarte, alors qu'il le replace rapidement dans l'axe car l'écart qui au début, est minime devient de plus en plus large à chaque pas qui suive et plus il avance, plus il s'éloigne du droit chemin, plus il s'éloigne du but de son incarnation, plus il s'éloigne de sa destinée, pour s'égarer dans une vie qui n'est pas la sienne mais là où des esprits ignorants et imparfaits le poussent afin que lui-même tombe comme eux aussi sont tombés. Les mauvais esprits poussent l'homme à sa perte, parfois par simple jalousie, par vengeance, par orgueil, par le simple désir de faire le mal et l'homme tout ignorant qu'il est de l'amour, bien souvent les suit aveuglément pour son plus grand malheur et ceux-là même qui l'ont poussé seront les premiers à le lui reprocher. Ce deuxième tome de LA PAROLE DES ANGES GARDIENS est là pour nous aider à marcher dans la ligne droite et nous aider à corriger nos pas lorsque par inadvertance ou par certaines circonstances de la vie, un de nos pieds ou les deux s'écartent du droit chemin.
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De la liaison sociale (constitution d'une chronologie aléatoire)
Olivier Masson
- La Bruyere
- 2 Janvier 2018
- 9782750012595
Dans cet ouvrage, il est question de politique, au sens philosophique du terme : quel est le fondement de nos sociétés, de la liaison sociale en général.
L'auteur va montrer que ni les liens de parenté, ni l'adhésion à une même croyance religieuse ou l'appartenance à un même corps de métier, ni tout ce qu'on a cru jusqu'à présent être le fondement du lien social, ne l'est en fait.
Ses recherches vont l'amener à se poser la question de ce qu'est une personne réelle.
Quand je dis « jaune » en te montrant quelque chose, et que tu acquiesces : « oui, c'est bien jaune », rien ne peut me prouver que ce que tu perçois en tant que jaune est la même chose que je perçois, moi, sous ce terme. Le principal, c'est qu'à chaque fois que je dis « jaune », tu dis « jaune ».
Mais peut-on abandonner les personnes comme on peut abandonner les choses, quand il est question de politique, de ce qui est au fondement du tissu social ?
Qu'est-ce qu'une personne réelle, à savoir consistante, qui soit la même pour deux autres ?
C'est l'une des multiples facettes, sans doute la principale, abordée dans ce texte foisonnant d'idées.
Olivier Masson, né en 1947 et décédé en 2011, était professeur de philosophie. Dans les années 80, il a traduit de nombreuses oeuvres philosophiques, notamment de Kant pour La Pléiade (Gallimard), d'Adorno pour Payot, et bien d'autres textes encore pour diverses maisons d'édition.
Il est l'auteur de « La généalogie du sens » (2015) et « De la reconnaissance des semblables », (2016) aux éditions La Bruyère.
Avec le présent ouvrage, Olivier Masson signe son troisième livre.
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éléments pour penser la destruction de l'homme pour l'homme
Olivier Masson
- La Bruyere
- 7 Février 2022
- 9782750016371
Après la "Généalogie du sens", "De la reconnaissance des semblables" et "De la liaison sociale", ouvrages tous publiés aux Editions La Bruyère, M. Olivier Masson (1947-2011) signe ici son dernier texte de philosophie.
L'auteur voulait, avec celui-ci, produire un livre plus simple que les précédents, plus accessible à tout public, et, à ce titre, nous vous recommandons vivement de lire attentivement la "Présentation" et "L'avertissement" qui précèdent le corps du texte lui-même : ils constituent une très bonne introduction à celui-ci et également à toute l'oeuvre philosophique de M. Olivier Masson. -
Dans mon livre Entre ciel et terre j'ai voulu exposer mes réflexions, mes pensées et mes paroles pour témoigner de la vie. Comme un souffle dans le vent, parler des thèmes différents qui nous touchent tous. Point de vue à la façon positive pour comprendre la vie. Trouver des mots qui vont renaître au plus profond de nos coeurs. On en a besoin. Surmonter les obstacles sur nos chemins, embellir chaque jour de nos existences et vivre de belles histoires entre les hommes.
